Paris Carnet XXXIIe édition

Désabusé ! Je crois que c'est le mot. Ce 32ème Paris-Carnet m'a laissé cette impression. Il a commencé dans un bar pub plein d' hooligans amateurs de football, et où il fallait batailler ferme avec les coudes pour arriver jusqu'à l'arrière salle. Pardon par ici, excusez-moi par là, le regard qui tue d'un grand zouave qui devait croire que j'allais éteindre la télé, enfin bref pas glop comme on disait dans le dernier Pif gadget.

Ensuite, un groupe de blogueurs a commencé à vouloir quitter l'endroit pour se diriger vers un autre lieu, non loin de là. Ramassage des affaires, bonjour sur un coin de trottoir à ceux que l'on connaît ou que l'on reconnaît puis en avant pour la place de la contre-escarpe. Je devise chemin faisant avec un brol apparement fatigué mais content d'être là. Enfin arrivé, nous prenons d'assaut la terasse d'un café qui se présentait à nous.

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Erreur ! Ce n'était pas le bon ! Un accueil glacial — au propre comme au figuré — par un serveur plutôt agressif, bientôt rejoint par son patron, pas plus urbain que son employé. Nous tentons de négocier l'occupation d'une partie de la salle qui était vide mais sans réussir, le gérant des lieux nous ayant signalé que celle-ci était réservée. Nous ne saurons jamais par qui, mais passons pour cette fois, nous nous contenterons de la terrasse.

Bien sûr, réunion de blogueurs oblige, on a rapidement repensé l'organisation martiale des tables. En moins de deux minutes, c'était organisé façon La passerelle, avec des chaises partout, des gens assis, des qui circulent de table en table, des qui sortent acheter une crèpe pour se réchauffer vu la température — il faisait je pense moins zéro, minimum — et qui reviennent chargé de leur butin pour ressortir aussitôt parce que non, c'est pas possible d'amener son manger ici ! Vous voyez le tableau ? Bien ! Je continue ...

Finalement bon gré, mal gré, les conversations se lancent, les verres se vident, parfois sur un manteau grâce à l'adresse magistrale du serveur. Les tasses de chocolat se vident aussi, parfois sur une parka, et avec le même brio et par le même serveur, sans que ce dernier daigne s'excuser ! Pitoyable.

Je continue à discuter avec brol, puis avec y@nn qui démarre un blog sur les heurs et malheurs de la vie en HLM. Un groupe de dotcleariens discute avec entrain dans un coin, je crois qu'il y a de la v2 dans l'air. J'apprends que mes plugins ne serviront bientôt plus à rien, mais je n'en saurai guère plus.

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Au bout de quelque temps, vu le froid régnant sur la terasse, et ce malgré les lampes à bronzer allumées au dessus de nos têtes, Tatou incite tout le monde à se diriger vers l'intérieur du bar qui n'est pas beaucoup plus rempli qu'à notre arrivée. Je pense que le maître des lieux a du apprendre la présence d'éminents spécialistes du droit français dans l'assemblée car il n'a pas osé s'y opposer. Les discussions reprennent une nouvelle fois — que de coupures aujourd'hui — jusqu'au moment ou je décide de rentrer dans mes quartiers un peu refroidi — au propre comme au figuré — par cet épisode.

Pour finir je n'ai même pas le plaisir de vous proposer des photos, je les ai quasiment toutes ratées ! C'était pas la bonne soirée, tant pis, il y en aura d'autres.


D'autres compte-rendus sont disponibles à partir du wiki Paris-Carnet.

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